A fin novembre 2020, le crédit bancaire affiche une hausse de 5,2% par rapport à un an auparavant, s’établissant à 938,7 MMDH.
Pour sa part, le crédit au secteur non financier a augmenté de 4,7% à 812,4 MMDH.
Par secteur institutionnel, cette évolution recouvre :
- La hausse de 7,2% des crédits au secteur public hors AC à 75,2 MMDH ;
- La hausse de 4,4% des crédits au secteur privé à 737,3 MMDH tirée essentiellement par la hausse de 6,0% du crédit aux entreprises non financières à 382,9 MMDH (lignes d’accompagnement des entreprises impactées par la crise du covid-19). Le crédit aux particuliers, quant à lui, a affiché une hausse de 2,3% contre 5,1% un an auparavant, à 309,5 MMDH, compte tenu de la baisse globale de la demande, du chômage, etc. ;
- La hausse de 9,0% des crédits au secteur financier à 126,3 MMDH.
Par objet économique, la progression du crédit bancaire s’explique par :
- La hausse de 8,5% des crédits de trésorerie à 201,5 MMDH, en raison de la distribution des lignes d’accompagnement des entreprises impactées par la crise du covid-19 ;
- La hausse de 1,5% des crédits d’équipement à 182,5 MMDH ;
- La hausse de 2,1% des crédits immobiliers à 281,7 MMDH, intégrant une hausse de 2,7% des crédits à l’habitat à 220,6 MMDH et une quasi-stabilité des crédits aux promoteurs à 56,6 MMDH ;
- La baisse de 3,3% des crédits à la consommation à 54,6 MMDH ;
- La hausse de 11,5% du crédit à caractère financier à 122,2 MMDH.
Pour leur part, les créances en souffrance poursuivent leur tendance haussière, et enregistrent une augmentation de 14,7% à 80,2 MMDH. Le taux de contentieux a fortement augmenté de 71pbs pour atteindre 8,5%.
Comparé au mois précédent, le crédit bancaire a légèrement augmenté de 0,2%, s’expliquant par :
- La baisse de 2,3% des crédits de trésorerie;
- La hausse de 0,9% des crédits à l’équipement ;
- La hausse de 0,5% des crédits immobiliers ;
- La baisse de 0,3% des crédits à la consommation ;
- Et la hausse de 2,5% du crédit à caractère financier.