Le déficit budgétaire s’est allégé de 595 MDH à fin février 2019, pour s’établir à -10,5 MDH.
Cette évolution tient compte de :
- L’amélioration de 47,6%% du déficit ordinaire à -3,8 MMDH ;
- La hausse de 4,9% du solde dégagé par les CST et les SEGMA à 9,8 MMDH ;
- La hausse de 25,6% du niveau d’investissement à 16,5 MMDH.
L’amélioration du solde ordinaire s’expliquerait par une amélioration de 11,3% des recettes ordinaires à 34,3 MMDH, contre une quasi-stagnation des dépenses ordinaires à 38,1 MMDH.
Les recettes ordinaires ont profité de la hausse de 7,0% des recettes fiscales à 31,7 MMDH et la hausse de 119,8% des recettes non fiscales à 2,6 MMDH.
Les dépenses ordinaires tiennent compte d’une baisse de 1% des biens et services à 13,3 MMDH et une baisse de 0,6% des intérêts de la dette à 4,6 MMDH.
Dans ces conditions, le taux de couverture des dépenses ordinaires par les recettes ordinaires ressort à 104,7%, contre 160,4%, une année plus tôt.
La hausse de l’investissement s’explique par une politique budgétaire expansive à forte empreinte sociale (essentiellement l’éducation et la santé).
Compte tenu d’un besoin de financement de 13,7 MMDH et d’un flux négatif de 1,5 MMDH du financement extérieur à fin février 2019, le Trésor s’est financé principalement sur le marché intérieur à hauteur de 15,2 MMDH, soit une baisse de 2,0 MMDH.
Le financement intérieur du Trésor, tient compte de : la baisse des levées du Trésor sur le marché obligataire (-2,6 MMDH à 5,8 MMDH) ; la baisse des dépôts du Trésor (-2,5 MMDH à -2,2 MMDH) et la reconstitution des disponibilités de BAM (-653 MDH à -1,8 MMDH).
Ainsi, l’encours de la dette intérieure du Trésor s’établit à 554,9 MMDH à fin février 2019, en hausse de 1,1%, par rapport à son niveau à fin décembre 2018.