A fin 2018, le crédit bancaire s’est établit à 870,5 MMDH, soit une croissance de 3,2% par rapport à l’année précédente. les chiffres du crédit intègrent les encours du financement participatif. Le crédit au secteur non financier, quant à lui, a progressé de 3,1% à 744,4 MMDH, contre une prévision de BAM de 3,5%. Par secteur institutionnel, cette progression recouvre : - Une hausse de 6,4% des crédits au secteur public hors AC à 71 MMDH ; - Une hausse de 2,7% des crédits au secteur privé à 673 MMDH : le crédit aux entreprises non financières est resté quasi-stable par rapport à 2017 (+0,5%) à 342,9 MMDH, alors que le crédit aux particuliers a progressé de 5,2% à 330,6 MMDH ; - Une hausse de 4% des crédits au secteur financier à 126 MMDH. Par objet économique, la croissance du crédit bancaire est essentiellement tirée par : - La hausse de 6,2% des crédits de trésorerie à 177,7 MMDH, après une baisse de 3% un an auparavant ; - La légère hausse de 2% des crédit d’équipement à 174 MMDH après avoir augmenté de 11,6% en 2017 ; - La croissance de 5,6% des crédits à l’habitat à 207 MMDH intégrant 4 MMDH des financements participatifs ; - Et la hausse de 6,1% des crédits à la consommation à 54 MMDH. Pour leur part, les crédits aux promoteurs immobiliers ont baissé de 3,5% à 58 MMDH, après avoir affiché une hausse de 8,3% en 2017. Les créances en souffrance, quant à elles, s’inscrivent toujours en décélération, avec une hausse de 2,5% contre +3,7% en 2017 et 6,8% en 2016. Ainsi, le taux de contentieux enregistre une légère baisse de 5pb pour s’établir à 7,49%. Enfin, comparé au mois précédent, le crédit bancaire a augmenté de 2,6% suite à la hausse de 16% du crédit au secteur financier.