Sur les quatre premiers mois de 2021, l’évolution du crédit bancaire est en ralentissement, affichant une hausse de 2,9% par rapport à un an auparavant, s’établissant à 948,4 MMDH (contre 3,3% en mars 2021 et 4% en février 2021).
Pour sa part, le crédit au secteur non financier a augmenté de 2,9% à 825,9 MMDH.
Ce ralentissement de la croissance s’expliquerait essentiellement pas la non récurrence des octrois de crédits Damane Oxygène en 2020.
Par secteur institutionnel, cette évolution recouvre :
- La baisse de 1,7% des crédits au secteur public hors AC à 73,0 MMDH ;
- La hausse de 3,4% des crédits au secteur privé à 752,9 MMDH, dont une poursuite de la décélération de la croissance du crédit aux entreprises non financières à 2,1% (3,1% en mars et 6,5% en février 2021) à 393,6 MMDH. Le crédit aux particuliers, quant à lui, a affiché une hausse de 4,8% à 318,7 MMDH ;
- La hausse de 2,7% des crédits au secteur financier à 127,3 MMDH.
Par objet économique, la progression du crédit bancaire s’explique par :
- La hausse de 5,9% des crédits de trésorerie à 213,1 MMDH (contre une hausse de 15% un an auparavant) ;
- La baisse de 4,0% des crédits d’équipement à 180,0 MMDH ;
- La hausse de 3,6% des crédits immobiliers à 288,5 MMDH, intégrant une hausse de 6,1% des crédits à l’habitat à 227,7 MMDH et une baisse de 3,6% des crédits aux promoteurs à 54,6 MMDH ;
- La baisse de 1,3% des crédits à la consommation à 55,1 MMDH ;
- La hausse de 3,3 % du crédit à caractère financier à 116,6 MMDH.
Pour leur part, les créances en souffrance poursuivent leur tendance haussière, et enregistrent une augmentation de 11,8% à 81,7 MMDH. Le taux de contentieux a fortement augmenté de 69pbs pour atteindre 8,6%.
Comparé au mois précédent, le crédit bancaire est quasi-stable, s’expliquant par :
- La hausse de 1,4% des crédits de trésorerie;
- La hausse de 0,4% des crédits à l’équipement ;
- La hausse de 0,5% des crédits immobiliers ;
- La hausse de 0,4% des crédits à la consommation ;
- Et la baisse de 4,6% du crédit à caractère financier.